La Grande Parade des Satyres
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 Quand on parle on s'écoute

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Pan

Pan


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MessageSujet: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyMer 27 Déc 2023 - 13:13



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Quand on parle on s'écoute





Feat Sol



══════⊹⊱❖⊰⊹══════


Recueil de poèmes, écriture automatique par thème, entre avril et octobre 2023 feat Sol

contrainte: un mot, 15 minutes

:copyright: code by Lou' sur Epicode






Dernière édition par Pan le Ven 29 Déc 2023 - 16:18, édité 6 fois
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Pan

Pan


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MessageSujet: Re: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyMer 27 Déc 2023 - 13:17



Quand on parle on s'écoute 4dce9ecfad1921158f75c0d87393451a

Lézarde





Feat Sol 22/03/23


Serpenter

Long des collines 
contre ta peau 
sillons, secs et sifflants, sans sens ni amertume 
La lézarde celle qui creuse
celle qu’on voit pas, je la regarde pourtant 
La lézarde, elle glisse entre les frondaisons
Sumac, aulne, orties 
J’avance, et le soleil pique, assèche
Les tâches sur nos cœurs et nos visages qui brûlent, qui
Lézardent. 
Et dans les eaux sombres, la lézarde
Ce reptile qui plonge
Il ne respire pas, l’onde autour de lui éponge ses bruits et ses odeurs. 
Si il lézarde, c’est au soleil, sans abris et sans pensées 
La simple lueur qui éclate au sommet des collines, le long de sentiers, lui suffit. 
Oui, il suffit. Le lézard n’a besoin que d’écailles, de ces croûtes entre les sillons de sa peau. Texture grainée, grisâtre, glacée. Il n’y avait que l’astre pour la pénétrer, en lances, en frondes. Elles fondent, elles éclairent ta pupille aussi fine que les lames qui t’effraient. 

Tu as peur ? Tu as peur lézard ? Toi qui passe ton temps à te cacher. Fuite, fuite dans les rochers, dans les roseaux, dans l’eau. Les eaux noires, douces, un berceau loin du soleil. Il te fait peur, le soleil ? 

Si tu paresses, la mélasse de tes marais a depuis longtemps brûlé tes sorties. Plus d’échappatoire, lézard, assez de prélasse. Dans tes larges feuilles, fines, douces. Si elles se frottent à tes écailles, elles en perdent leurs mots. 
Et ta bouche lézard, ta bouche de lézard. 
Reptile affable, tu ne retiens rien ! Rien du tout. 
Tes petites dents percent tout. Elles écoulent leur poison, il dégouline le long des reflets, le long des ondes. Tu peux pleurer Lézard, tes éclats d’âmes ne changent rien à la lézarde. 
Cette fissure. Cette énorme fissure. 
Tu l’as ouverte, béante, tu l’as déchiré en te débattant dans ces eaux noires. 

Essayer de rejoindre le soleil, étendre tes griffes, ouvrir cette grande toile qui t’enveloppe.
Comme les feuilles. Les feuilles d’Aulnes. 
Reviens, reviens lézard. Reviens à ta prélasse. Tu y tiens non ? Tu y tiens à cette paresse. Elle est réconfortante. Elle est douce cette obscurité. Froide, mais tu y respires, tu y bat. 

Elle est en toi Lézard. 
La blessure. 
Arrête de l’ouvrir. 
Arrête
de
l’ouvrir. 
Tu te crois tout permis ? 
La lézarde n’est pas à toi. Elle n’est pas au soleil. Elle n’est pas à l’ombre. Lézard, foutu reptile, foutu foutu serpent, tu siffles, tu clenches, tu racles le fond des eaux. Mais la fissure, la lézarde, elle s’est perdue tout là-bas. Loin derrière le rideau. Et ton cœur aussi.

Sous l’épaisse couche, sous les amas millénaires. Il n’y a plus rien pour découvrir la fissure. 



══════⊹⊱❖⊰⊹══════


Entaille sèche à fleur de paume à creuser là respirer fauve ça fait des amours mortes et des ruelles aussi 
À parcourir les angles dans les canaux taris 

Il y a des fêlures dans les creux aux miroirs, de écorchures tombées à faire ses éclats d'âmes 

Et du lichen poindre sur les pans de crépis, un épiderme moite effrité de partout

Et puis comme il fait chaud 
Perdu à l'intérieur 
Caresser les entrailles
De ruines qui deviennent 

Ça fait de jolis chants
Ça fait des résonances
Des échos auquel les fantômes eux mêmes
N'attendent pas de réponses 

Cela ne sert à rien

Comme un corps aux blessures trop nombreuses à compter
Cristalliser un temps
A plus jamais passer
Des lézardes en trophées
Cueillir du soleil
Sur son dos écaillé
Cette chair qui pèle 

Il n'y a rien qu'en dessous
Des pierres étrangement molles
Tout y est poreux 
Et moi je ne sais plus le lire

Il y a des serpents à cracher des sornettes

Cacher dans les muret
Leurs corps indélicats
Leurs corps de chasseur
Qui se pâme Ici bas
En excès de lumière 

Faire des ombres grandes
Sous leurs ventres trop lisses 
Ça fait des rigoles noires
Tout au fond de rue
Des sillons tellement troubles
Qu'on ne les entend plus

Et sur leur chemin tendre 
Plus que de la poussière 

Entailler faire des creux des creux tellement profond qu'on a plus pu les lire 
Des entailles grand que personne au hasard n'aurait pu y entrer

Il n'y a pas de porte 
Il n'y a pas de porte 
Il n'y a pas de morte
Pas de sorte non plus
Et puis on fait avec 
Il n’y a que cela à crier tout au fond des barils secoué secoués
Pourquoi ça geint si fort que je ne peux plus voir?

À faire cramer le monde en deçà de nos cheville 
Il y avait des bracelets 
Jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus 
C'est cela le plus drôle 

Se faire abandonner
De ce qui était cher
Et était attaché
Attaché en étoiles
De fils tellement liés
Qu'il aurait bien fallu ne jamais s'en défaire 

Mais cela s'est rompu 
Comme le trou sur le mur
J'y ai mis des agrafes 
Pour faire croire au soutien 
Mais ça n'existe pas 
Les failles y seront seules et comblées par la mousse
Un peu de succulentes
Et des phrases qui en veulent
Rien que pour faire joli
Combler sans rien comprendre



:copyright: code by Lou' sur Epicode






Dernière édition par Pan le Mer 27 Déc 2023 - 17:06, édité 2 fois
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Pan

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MessageSujet: Re: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyMer 27 Déc 2023 - 16:58



Quand on parle on s'écoute 003cf45968e9623d8c1cf0815f76ddb4

Fine




Feat Sol 24/03/2023




Funembule funembluse sur son fil étriqué, fait de grandes enjambées rejoindre l'autre bout 

Ses pieds à se couper sur la ligne imaginaire et sans rien pour retenir au dessous, pas de rets inventés à accueillir un corps 

Passer tout seul jusqu'à l'autre rive 
Prend loin large 
À suivre sa corde 
Corde à bout de pages 
A cordes rompus 
À bas le corps

Tellement morcelé 

Silhouette volubile contre un trait qui s'émeut, se plie se ploie s'affaisse s'affine déploie ses fils en toiles creuse

Y piéger mille proie pour jamais s'en repaître 
Il est devenu aveugle 
N'a plus trouvé chemin 
Peut plus lire la boussole
Vissée dans sa crevasse 

Il n'a plus de bâton faire pencher sa dépouille, équilibre précaire tellement réconfortant 

Le bout est tellement loin sur ce fil au rasoir
Et le sol si profond qu'on a plus pu le voir

Même les lumières du cirques ne l'atteignent plus 

Ça fait quoi de déchoir 
Tomber en haut du bas 
Tomber dans tous les sens
Une chute éternelle
Sans terrier ni lapin

Tarir les regard 
Ternir tout ce qui geint 

Plus besoin de prétendre un monde à sa fenêtre 
Le porche est affaissé 

On pourrait y courir, valser sur la ligne tendre
À faire vibrer ses cordes écrire symphonie
Mais il y fait si froid que ses pieds ont figé
Là tout en haut sur le plafond du ciel 
Il y a bien frémi et tout s'est arrêté 
Le temps n'a plus cherché à faire battre son rythme 
A tout abandonné

Funambule désertion 
Coupe tout sur le fil

C'est cela qui ruisselle sur la ligne tendue 
Des éclats de colère glisse tour contre lui 

Ça ne fait pas de bruit quand elles sont descendues 

Seulement un peu de rouge resté là au gradin 

Mais c'est tellement étrange comme il n'y a pas de fin
Une route qui jamais n'a bien voulu se tendre 
Pourquoi tellement de rires en échos sur les toiles tissées tout là autour?
Se faire pousser des jambes et parcourir plus vite
Se laisser balancer sur une corde souple, dessiner son parcours en grandes épitaphes 
Des gestes qu'on ferait amples à briser les carcasses 

Funembule funoncule absurdes chorégraphies perchées là en hauteurs, caresser les ramures des arbres qui ne font même plus d'ombres tant leur tronc est épais et leurs branches sont moites 

Ça fait quoi ce silence
Devenu si épais qu'il en est étouffant 
Devenu tellement dense qu'il n'a plus de souverain 
A perdu sa couronne
Il est bien là tout seul
Plus de cour à charmer 
De sujets à défier

Régner là tout autour dans un cri tellement sourd
Qu'il pourrait éclater 

Ça ferait des fragments à s'éclater partout 
Brisés écorchés empêtrés dans la soie 
Des grandes araignées 
Dont les longues pattes usées sont criblées de cristal 




══════⊹⊱❖⊰⊹══════




Finaliser mon attention, j’éparpille sans fil ce que je croyais être bon. 
Fine s'effiloche dans son labyrinthe, la pudeur de ses vêtements ne contiennent plus son passage
Comme il se fait étroit
Comme elle doit se contorsionner

Entre les parois froides et confinées, un épiderme encore brûlant
ça ne demande qu'à franchir les barrières

ces murs immenses dressés pour faire peur 
ces feux qui bouffent les torches restées aux murs 

Elle reste la pour entretenir la flamme 
glisser son doigt dans ce petit interstice

Ils s’élèvent en barrière tout autour d’elle et il n’y avait plus de chaleur, rien que le froid 
Filiforme, corps doux qui déplore, une vapeur qu’on ne demandait plus qu'à conquérir
Svelte et mince, elle aurait été maline de continuer son chemin 

Je crois qu’elle s’était perdue
Et son fil aussi 

Elle avait beau chercher les étoiles qui trouent l’obscurité 
Ou ces flammes pendues au mur.

Elles lèchent, elles prennent tout 
Tout l’espace.

Mais Fine se doit d’avancer 
Tout en silence, petits pas contre l’humide, contre les friches piquées de ces éclats jaunâtre 

Si elle les ramasse
Fine
Elle doit prendre garde à ne pas les perdre
Comme son fil 

Et la bête gronde
Les recoins obscurs des murs des dédales qui ne laissent qu’entrevoir un ciel inerte
La bête 
Gronde
Gronde !

Elle doit la jouer fine
Avancer prudemment
Son souffle est bruyant alors ses dents viennent mordre ses doigts
Fins

Comme tout ça semble infini 
Comme tout ça semble futile 

Et elle approche 
La bête gronde 

Rien en elle n’est discret 
Son odeur 
Poil putride, éparse
Elle inonde tout
Elle avale les flammes dévore les étoiles 
Et toi aussi, Fine. 

Fine éclate, fine pleure, fine s’enfuie. 
Où courir ?
Un mur, des interstices, glisser les mains, frapper des pieds 

Il n’y a qu’à ses dents que brille les astres
Il n’y a qu’à ses pas qu’on l’entend 
Qu’à ses naseaux qui exhalent tout ce qu’il y a de plus mauvais 

Fine n’est pas comme ça
Fine aime courir 
Loin, vite, légère 
Elle la joue comme ça 

L'échappée semble si simple dans ce labyrinthe. 
L’issue de Fine comme tout son interstice,
Facile à trouver.
Impossible de s’y glisser. 

C’est la peur qui l’en empêche,
Plus que la bête. 

C’est l’obscurité qui l’avale 

Fine a perdu ses flammes
a perdue ses traces
Et son fil aussi 

Rattrape, rattrape le dans le dédale
Tire le plus fort pour qu’il ne t’échappe. 

De l’autre côté du mur, il y a 
Quelqu’un qui le tire



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Dernière édition par Pan le Mer 27 Déc 2023 - 17:32, édité 1 fois
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Pan

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MessageSujet: Re: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyMer 27 Déc 2023 - 17:21



Quand on parle on s'écoute 0334ada381b70cac64539db8024729ac

Brouillard





Feat Sol 26/03/2023

Brouille mes pas comme mon chemin
Avancer avancer sans savoir trop où aller 
Si l’on chuchote à mon oreille c’est à n’y rien comprendre 
Les mots s’accrochent à mes lèvres
Se déversent sur ma peau 
De l’eau sur l’épiderme et du froid dans l’humide 


Obscur, pins et cyprès, sifflent serpents 
Il n’y a pas de menace, il n’y a pas la
Peur.
J’écorche et je gratte, je rampe et je noie, je hurle et j’éclate 


C’est épais, ça racle 
ça veut sortir et ça colle, comme les membres sont lourds et je me traîne


Je ne crois pas que je suis perdu mais en déroute
Sur ma boussole s’amoncelle buée et gouttes et ces aiguilles !


Et s' il m’attendait, là, entre les arbres.
Il y a des choses que je ne peux pas voir 
Silhouettes dessinées, empreintes crasses dans un paysage pâle et
Désincarné


Sur mes yeux il y a pellicule
écaille épaisse à peine translucide 
Si je tire, j’écarte, elle s’enfonce un peu plus 
Si je tends les mains pour éclairer mon passage, j’y trouve que le froid 
Et ça respire autour. 


ça s’insinue dans mes oreilles et dans ma bouche 
ça engourdit mes sens


Je perds pieds et je m’enfonce, un peu plus loin, juste un peu plus loin 


Soudain, ça m’étouffe
ça m’attaque
Je tente d’inspirer, mais rien, mes côtes se soulèvent comme une coque creuse 
Vide de moi 
De mes os trop denses 
De mon cœur trop puissant 
Et ce visage
peau pâle
immobile
tendue à ses extrêmes 


C’est fragile, du moins, c’est ce que je crois
Froid au toucher
Texture molle 
Je suis sortie, je suis sortie loin
C’est trop épais !


J’essaye de nouveau 
Les lames fines, allongées, s’étirent et s’étirent 
Elles tentent leur percées 
Réseau lenticulaire
Et ça fait du vent, à percer, des cordes rapiécées 
A entretenir, à tirer


ça continue de parler, chuchote, rivière trop bruyante, illusion d’un homme que je cherche à comprendre, d’un spectre des eaux qui y plongent pour ne pas reparaître. 
Gratter
la
pellicule


Dans les forêts, dans les cyprès 
Un peu d’oxygène 
Et de mousse pour nous orner 
Nos corps trop pâles, désincarnés 


L’autour est plein, dedans est vide 
vide
vide
J’essaye de l’emplir d’air


Mais il ne reste que le brouillard
Pour me percevoir


══════⊹⊱❖⊰⊹══════




Ça fait du vent dans les muraille ça fait silence ça fait si froid 
Ça fait figé le temps sans place 
Ça fait du monde dans la poitrine ça fait de la fumée de partout 
Ça fait brûler dans les entrailles 
Déversées dépensées défoncées à ciel ouvert


Dépêchés dans la mèche qui crame brûle éclate 
La chair de partout expulsée
Je te hais d'avoir mis tout ce fiel dans les brèches de mon corps


Brouillard blizzard qui cultive la crève partout 


Ça fige ça fige fige si loin 
Si rien
Plus rien 
Plus rien à entendre
Que du flou dissiper
Tout ce fiel ajouté Superposé
Identité 
T'es où


Où tu finis où je subis


Où est ma main qui commence loin des coups crocs sourds


J'irai pas cracher sur ta tombe 
Perçue trop loin dans ta brume moite 
Perdue trop loin dans tes reliefs 


Ceux que tu as fait creuser dans les plis de ma peau 



À marquer ton empreinte si moite de partout à
influence 
Brouillard 
Miroir 


Brume tiède 
En carapace 
J'ai plus vu ma boussole 
Derrière le mur si gris 
Épais 
Intenses 
Trop dense


Trop rance
Écrasé desséché enivré 
A plus rien pour parler


Ça fait comme un sillon dans les nuages opaques tellement rapprochés qu'on peut pas aspirer


Et ça fait tellement mal ce creux dans les 
poumons 
Moisson plus profondes


De l'eau qui déborde à pas savoir que faire
Arrimer dans le sel 
Pourquoi faire exister 
Pourquoi faire murmurer
Quand on se sent tout seul 


Un écran de brume noire
Je sais pas où aller
Ai perdu mon chemin 
Rien de tout ça n'a plus d'errance 


Brouillard
Trop tard 
A loupé tous les coches 
Tous les trains de la gare 
Tous les rails muets 


Tellement de silence
À te faire crever
J'y trouverai des arbres 
Cela me suffira Brouillard
Blizzard


Comme un vent immobile qui assourdit ta voix
En échos plus audibles
Ça chante bien trop fort dans le cercle aux sorcières pour pouvoir me souvenir de tes mots
inconnus 
Que t'as pas voulu dire
Et c'est peut-être mieux 


:copyright: code by Lou' sur Epicode




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Pan

Pan


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MessageSujet: Re: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyMer 27 Déc 2023 - 19:13



Quand on parle on s'écoute Ed4dde7d57946a8e4766e9e3727aaddf

S'est





Feat Sol 28/03/2023


S'est souvenu de quoi, qui a bien pu percer à jour la cervelle épanche
Dispersion encéphale un peu dans les rigoles au dessus de la pluie 
Pour ne rien ramasser


S'est fait faire tant d'histoires sinistrées dans la chair 
S'est fait un arsenal amiral a mirage hors naufrage 


Qui sait suppose propose essaie 
Essai effet de ruine 
Qui s'est au delà du monde qui s'efface en tournant 


Elle s'est faite un corps frêle pour passer les frontières tellement faibles et friables que personne ne connaît ses limites 
Pour ne pas les franchir 
Pour ne pas les ternir 
Peut-être les maudire


S'est souvenue trop tôt de ce qui se tramait là bien en dessous de la peau ce qui grouille et traverse découpe toute la chair en minuscules lambeaux 
Ça fait comme un vitrail 


S'est
S'est fait suivre
S'est Fa ré 
Si élevée 
Partie dans les sommets
Sur les flancs de montagnes 


S'est sabotée cylindrée cyclone 
Siphonnée
Simagrées


Comme elle n'a plus voulu être
S'est qui n'en veut plus 
S'est qui a perdu la plume 


S'est sans apostrophe affamée affligée plus jamais en contact 
Tellement de monde dans les soutes à craquer pleine de cerveau de chair molle d'épiderme creux et de silence 


Tellement de silence que ça fait résonner dans son vide épandu 


Est 


Est qui se trouve si seul avec autant de place autour 


Est au creux du gouffre 


Est qui n'a plus personne 


Plus rattaché à l'amour


N'avait plus rien à faire 


N'y bien à y faire 


Est ce cela qui fait un si grand froid?


Plus de visage dessus 
Plus de regard à suivre 


Est 


Ériger des cloisons ça fait des murailles grises 
Abattre tout se briques 
Y cracher des pavés


Est 
Est mais ça fait rien 
Plus rien 
Aimer au chemin 


Aimer pour faire du sens
Y trouver du chagrin 
Qui pleut dans ces rigoles tout la haut aux sommets 


Est
Sans plus personne derrière 
Cela fait bien aussi 


Plus de pronom pour lui, pour l'auxiliaire impie
Plus de bâillon terrible 
Rien plus rien que des phrases qui n'ont jamais de points 




══════⊹⊱❖⊰⊹══════


S’est fait attraper, la couronne aux épines
Piqué à ses brins trop fins et ses branches nouées 
Comme le coeur d’un arbre trop longtemps oublié
Qu’on a trop fait souffrir 


S’est brûlé les ailes à voler trop haut, corps nu épanché dans l’obscur
Perdu, les trous percés dans la toile 
Comme un feu soufflé, sifflé, souffrant sans amour 


S’est mordu les lèvres à en perdre ses crocs
Ils perçaient sa façade et la rendaient hideuse 
Ses mains maigres couvraient sa pâleur et sa bouche déformée


S’est fabriqué un coeur 
Ses doigts tortueux grattant l’écorce et les mécanismes 
huilés et gras, glissant de son emprise et se perdant sur le parquet trop sale 


S’est couvert les yeux, il avait vu trop de choses qu’il ne pouvait plus dire
Il avait caché cette petite clé sous sa langue, goût de fer, de rouille 
Orange brûlant qui cogne aux dents 


S’est arraché les plumes, à les piquer une par une 
Douceâtre au toucher, noire de suie
de ce qu’il ne pouvait plus protéger


S’est fondu
Tout au fond 
Par peur peut-être
De ce qu’il pouvait faire
De cette colère terrible
De cette mort qu’il désirait 
De ces spectres qu’il voyait
A se vomir lui-même 
Et tous ses masques


A se perdre 
Dans son déclin
Gardien immense, aux bras trop larges, qui embrasserait jusqu’au soleil
Et ta peau aussi
Jusqu’à
Cramer sa façade 


MAIS S’est déformé
Bouche hideuse
Corps
Qui s’étire 
Dans le noir 
Qui se perd 
dans les arbres
Chapeau usé
Nuque aux serpents 
Ornés 
larges et épais, racines nouées comme des doigts 
entrelacés 
Et cette bouche 
Oh ces lèvres
Craquèlent 
Et ces dents 
crayeuses


IL
S’est fait perdre 
Dans tous ses mensonges 



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Dernière édition par Pan le Ven 29 Déc 2023 - 15:32, édité 1 fois
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Pan

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MessageSujet: Re: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyMer 27 Déc 2023 - 19:16



Quand on parle on s'écoute Ff990167f28d5fc3dfc349a2c01410ec

Lame





Feat Sol 29/03/2023

Il attrape le couteau 
Le fait sauter
Il tend le manche, examine l’acier
Son pouce se presse contre la tranche fine 
Son dos constellé de tâches
rouillées


Elle essaye de faire comprendre
La valeur qu’elle accordait 
A cet objet 


Sa bouche s’ouvre, ses doigts se tordent 
Triturent
Les bords
de son t-shirt
Ce grand paysage
Elle frotte la plante
Son pied contre le parquet
Retiré


Ses yeux enfoncés 
Comme deux éclats 
Observent 
Silhouette échancrée
A la lumière de l’âtre, continue de passer 
Son doigt 
Contre le manche 
En bois 


Elle veut parler, elle s’en persuade
C’est elle qui l’a brisée
A trop forcer
A trop creuser 
A trop fouiner 


Elle aimerait s’excuser


ça tambourine à ses oreilles 


Il a levé les yeux vers elle 


Petite tâche textile
Il l’essuie, la graisse
Sur son visage
Passe sa langue contre son doigt, ses empreintes 


Elle a peur 


Elle sait qu’il est en colère


Il est en colère 


Il ne montre rien, mais il est en colère 


Elle ferme les yeux, engloutit l’instant, y repense, y resonge 
Lame à la main, à chasser la rivière 
A creuser dans les trous, bien profonds
Noirs obscurs et peuplés


C’est là où ils se cachent 
Les petits corps aux yeux immenses et pourtant, 
Si grands dans leur univers
Qu’elle contemple
Elle sait qu’elle le voit


Et elle enfonce l’éclat, le froid de l’acier
Entre les plantes, dans la roche poreuse qui absorbe qui
respire 
Souffle retenu brûle
La poitrine 


Elle sait qu’elle l’a trouvé 
Elle ne veut pas le laisser s’enfuir
Elle ne veut décevoir personne 


Alors le métal s’enfonce encore 
Et encore
Dans ce coeur gris 
Et dur


ça résiste
Elle use de ses forces, ses yeux aveugles dans l’obscurité et
les remous
Elle bat des pieds, s’emmêle
Ses fils rentrent, jusque sous ses paupières
Et ça vrombit autour d’elle
Bourdonne
Vibre


Sable frotte contre 
Sa peau
Epiderme rude
Rascasses
Spectres des eaux
Au dos osseux


ça résiste
Mais elle le veut


Elle
Le 
Veut


Quelque chose cède 
Mais ce n’est pas… ça.
Ce n’est pas ça. 


C’est la lame
Qui s’est brisée



══════⊹⊱❖⊰⊹══════


Souffler des épaisses rames noire, à faire péter les plombs cachés dans les poumons


Émailler amiral dans ses lames de fond, à faire brasser courants, le sel et ses reliefs, ses cristaux dilués n'ont plus rien à trancher dépecer assiéger 


Les animaux en bas n'ont pas perdu de temps creuser au pied du sable des bâtisses si grosses à pas pouvoir les peindre
Les Scaphandriers qui ternissent aux fin fond n'ont personne à pleurer 
Ils y feront le siège 
Pour prendre des murailles si molles que personne jamais ne viendrait les défendre et défendre avec quoi?
Les Barils sont vides on se perd dans le fond des tonneaux sans les arches 


Les arches qui nous coupent et roulent dans leurs sillages 
On fera bien fondre et construire des ancres de grandes funérailles 
Tisser des linceuls gris en côtes flottantes de mailles 


Les enfiler aux baleines, parures de cachalots protéger leurs évents à créer des parterres 
Des Roseraies tranquilles qui sentiraient le fer
Se dilueraient partout


Faire des coffres fort et de tous leurs joyaux des lances et des rapières des haumes pour s'en aller contre les courants froids à faire vibrer les âmes


Et partir à guerre leurs silhouettes sur le sable en voilages un peu ternes 
Effacer les couleurs couper tout au rasoir comme n'a pas pu crever au fond de l'océan, s'est fait un couturier redessiner la chair 
Tous ces corps au dessous 
Bien cachés des rivages 
Des nefs immobiles 
Laissées au fond des eaux 


Comme si les éléphants étaient les seuls titans à garder leurs cimetières 


Des criques de partout, capitales mauvaises, que des ombres épanouies dans les Landes désertes
Un sable tellement gros qu'on l'avait pris pour un immense spectre 
Tendu là de partout 
Un gros chat paresseux à faire passer les âmes
Garder les coraux morts
En faire des ectoplasmes 
Et de ses griffes acerbes


Dessiner des montagne


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Pan

Pan


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MessageSujet: Re: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyVen 29 Déc 2023 - 15:48



Quand on parle on s'écoute 4bd7e21243ba05d056611500cef28d66

Porc




Feat Sol 31/03/2023

Des bêtes courbées dans l’ombre, patienter nos venues, plier la tête ronde
et la nuque grinçante si frêle et si rugueuse qu’on aurait pu l’entendre
Tout le son de ces os
Le chant comme sa rengaine toujours crier ses râles
Des silhouettes immobiles piégées là de partout dans les murs de la ville assiégée à genoux


Pour faire comme des légions, armées tant invaincues
A pas vouloir plier
Se dressent en prédateur des créatures frêles


On entends que les râles, les animaux qui geignent
On voudrait les abattre
Les mener au dehors


Porc
Poreux
Laiteux
Libidineux
Incestueux 


Ça fait sale dans la chair 
Ont pris nos territoires pour y faire un royaume
Un domaine bien à eux que l'on avait régi 


Ratisser de leurs muffles la terre si fatiguée, retourner encore un peu l'argile qu'on a usée,
usée tellement profond qu'elle est devenu grise
Elle a troqué son rouge quand il lui a fallu avaler nos cadavres


Plus rien, plus rien à faire là bas sinon creuser des abris pour s'y réfugier 
Des renardes terrifiées à craindre les braises que déjà vous posez au pas de nos terriers 


Étouffer nos chimères, nos cris et nos larmes 
Vous n'en avez que faire 
Ils ne sont pas écrits à la même fréquence 
On ne s'y entend pas


On ne s'y attend plus 


Porc 
À porte
À fleur
De fer


Porc qui migre
Porc aubaine 


On creuse les sillons dans lesquels vous cachez les dépouilles de corps qui vous ont tant servi 


Je vous prie écrasez de vos silhouettes vieilles nos doigts écorchés,
arrachés amputés mutilés, qui se lèvent à nouveau, comme l'ont déjà fait pour vous faire reculer
Et nous reconnaissons le timbre faux de vos voix qui ne nous trompent plus


Paraissez invincibles nous vous contredirons 


Adelphes qui nous lisent construisons des maisons 
Allons faire des abris, des terriers loin de tout 
De leur fange de leurs griffes, leurs yeux accusateurs 


Il finiront par disparaître,
plus jamais sur nos peaux à la surface du derme leurs mains âpres leurs doigts rêches 


Il y avait du monde pressé là à la grange
Il y a toujours un soir qui précède à la mort


Et toujours est une aube après les abattoirs 


Napoléon, Boule de neige, ont tué leurs semblables 


Je n'ai pas peur des chiens 
Et me fous de leurs maîtres 


══════⊹⊱❖⊰⊹══════


Sur ma terre, il y a 
des silhouettes 


Immobiles
Leurs corps obscurs s’entassent
Courbés dans leurs maux
Aux têtes trop humaines


On a perdu leurs regards 
Que l’on osait plus croiser 
Crainte de souffrir 
Ou de contempler 
Ce qu’on avait fabriqué


Des peaux dénudées 
De l’épaisse rouge qui tapisse le fond
De l’évier 


Et comme l’air est froid
Et le son aussi 
Acier qui vient brûler
Piquer s’implanter
En crochet 
Dans la mollesse de leurs membres 


Comme ils étaient inertes 
Ils n’étaient plus courbés 
Ils étaient étendus
Etoilés 


On avait saigné
Tous leurs désirs


Et leurs souffles
Qui résonnent parfois 
Dans le silence


En écho
Des cris semblables 


Il me semblait qu’on l’égorge 
Cet animal humain
Cet humain animal 
Cet 
humain
Animal 
Un être
Constellé 


ça fait sale de le dire
ça ferait sale de l’entendre


De la bouche 
On dirait que l’on te dégueule
Que l’on t’en veut


Les chiens claquent
Leurs dents
Trop prêt de ta tête
Y plantent 
Pour s'acharner piétiner ancrer hurler nos mains et nos marques
Dans tes entrailles
Et ta carcasse


Mutique


Pâle et vidée 
Pendue
Un corps à vendre 
Un corps en boite 
Un corps en chair
Un corps a tirer 
A étirer
A démembrer
A profiter
Sale de nous nourrir 


Vous ne pouviez que respirer
votre peur commune
Celle qui nous empoisonne 
vengeance engeance 
violence
Il n’y avait plus rien à fouiller
Dans ma terre désolée 
Il n’y avait plus rien à regarder 
Vous étiez écrasés
Sans le savoir


Pupille noire 
Paysage blanc
Rond et circulaire
Il n’a jamais du t’éclairer 
Comme tu l’aurais contemplé
La lune


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Pan

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MessageSujet: Re: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyVen 29 Déc 2023 - 15:54



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Eternelle





Feat Sol 02/04/2023

Et dans mon sang téméraire 
Il n’y avait plus que le froid 
Siffle dans les veines comme dans les chemins 
Tortueux
A corps ouvert
On m'a dévoré

Quel genre de pouvoir 
Du dessous 
Aurait pu me ramener, m’étendre
Bras comme des os longs, pâles, qui s’étirent 
Branches fragiles et secouées 
A quel point je suis 

Froid 

Picote et pince 
La peau
La terre sentait la mort 
L’herbe portrait ma marque 
Empreinte délaissée là, simplement 
Et si je m'imprimais là, pour toujours 
Une encre pénétrable, qui creuse 
Sa forme émerge 
Illisible pourtant mais immortelle 

Et ce froid

Qui rampe 
Talismans pendus aux arbres
Et mes yeux souffrent 
Au travers des barreaux 
De ma cage
Os
Chair
Peau
Peur

Faible clôture pour me retenir
Palissade à faire pâlir 
Une claire-voie à ouvrir 
Lice aux abîmes en aurait perdu ses mots 

Et je n’étais plus homme
pas plus humain 
J’étais un éternel 
A la carne éperdue, aux sentiments dépourvus, à la corde aux coups et aux plaies profondes
A la poisse violente qui me couvre, de la terre qui m’aura un jour recouvert 

Ce n’est pas moi qui craint
Je l’ai su à cette absence 
Cette absence de souffle
Le manquement soudain d’un battement 
Si familier pourtant 
Suspendu,
Ce temps 

Et ce froid
Un puit fumeux
Mes doigts à peine opaques 
A mes dents sans bouche et mes cheveux filandres

Quand je croise de nouveau son regard
loin des frondaisons épaisses qui me tapissent et me rendent 
sauvage
J’y vois le spectre sans visage
Sans peau et sans os 
Sans souffle et sans cour 

Ce vertige insaisissable


══════⊹⊱❖⊰⊹══════

J'ai oublié ce temps écarté à l'abreuvoir, étiré dans l'étable rarement silencieuse 
Les box désertés n'ont plus rien à nourrir 
Tout y est si long que personne ici bas n'est resté pour périr 


Un cycle interrompu, la paille est encore sèche et c'est un rien étrange 
Ça fait froid dans la tête 
Ça fait mal dans les côtes 


Comme on se sent si seul 
Comme sont les orphelins 
Qu'on a pris à la mère a hurlé sans jamais pouvoir enfin pleurer


Tout y est tellement sombre, tout y est désuet 
C'est si déconcertant, ce vide à n'en savoir que faire 
Pas pu le quantifier
Il reste seulement là
Dans les rigoles visqueuses 
De ce qui y végète 
De la mort qui stagne 


Comme c'est étrange alors et comme c'est singulier
Ça fait froid se partout
Ça fait mal à conscience 
Réaliser tout ça 


Et puis ce vide encore et ce silence creux à en faire des échos, à faire des arpèges
Que d'autres ont entendu 
Quand y sont restés sourds


Ça fait froid dans le coeur 


C'est quoi ce moment là
Suspendu au dessous 
Le tout dernier battement et l'avant dernier souffle
Combien on l'apprécie 
Combien on s'en délecte 
Se dire que c'était bon
Que c'était suffisant 
Ou peut-être pas assez
Peut-être qu'on regrette
Peut-être que l'on le pleure 


Peut-être que c'est trop tard
Et que l'on attend juste 


Il n'y a plus une ombre passée dans ce chemin
Plus le moindre pas lourd sur les pierres lissées par les marches si lentes qu'on aurait pas pu suivre 


J'ai oublié le temps passé dans le couloir
Cela fait des années qu'il ne se déroule plus
C'est cela d'arriver au bout de la pelote 
Plus rien au bout du fil et à chercher encore comment broder des âmes 
J'ai oublié le temps plus personne à rebours 
Plus personne à attendre, plus personne à mourir 


Cela fait tellement seul au bout des abreuvoir quand on sait les reflets dévorés dans l'abîme ont pu se mirer là


Il n'y a plus de souffles, présences résiduelles à accueillir ceux qui venaient du dehors 
À accueillir ceux qui viennent, les guider pour périr 


Je voudrais bien quitter les stables grises et creuses, marcher dans l'herbe haute, fabriquer des sentiers 
Mais il fait bien trop froid pour un mois de juillet


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Pan

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MessageSujet: Re: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyVen 29 Déc 2023 - 16:00

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L'histoire
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MessageSujet: Re: Quand on parle on s'écoute   Quand on parle on s'écoute EmptyVen 29 Déc 2023 - 16:03

Personne

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