La Grande Parade des Satyres
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 ZAC du pont de l'âne

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Pan

Pan


Messages : 25
Date d'inscription : 25/12/2023

ZAC du pont de l'âne  Empty
MessageSujet: ZAC du pont de l'âne    ZAC du pont de l'âne  EmptyMar 30 Jan 2024 - 10:28

Il était une fois un abri qui protégeait ses intrus de la fissure étendue, ses murs tapissés d’accidents. La lumière les couvrait doucement, leurs limites,leurs chenilles s’entre-ouvrent, belle image. Fenêtre tombées, éclatées attend leurs retours. Refuge à silence, des tigres décharnés, brûlés, patientent aux bords des vides. Vulgaire maison enterrée vivante de froid. Incultes espaces ouverts dont les porches percutent le regard. Nos feuilles circulent tout contre nos pas. Lignes désordonnées filaires à se traverser de toutes parts. Il n’avait plus de souffle et perdu leur signal. Oiseaux morts déchanté sur leurs routes. Écrous égarés, tirés depuis leurs carcasses noires. Plus de chansons , plus de dents, que des rimes. Manger ce soleil par la peau, épiderme affamé. Tu quémandes la lumière et l’infime mouvement. Il expose les courants tracés au sol, couvert de feuilles et de mort. Le chemin s’emmêle, écarte les vents qui mugissent pur nous guider. Ils hurlent si fort, loin des arbres, branches déchues. Boussole malade, tirée vers l’ailleurs au soleil. Je touche aux piliers fracturés, je me glisse presque dans le chant. Un bout de fer, notre peau tapie à l’ombre, envers la route. Cosse éventrée, pourrie, abris aux cloisons rôties. Procession en échos, fanfares solides, trouvent la route toujours plus au sud. Chaleur trouvée peau dilatée buvant la terre. Poils rétractés tantôt sous l’écorce des mains moites. Corps marronniers aux jambes multiples, courtes, épanches à l’humide, boire les creux.Il n’y a plus rien à entendre, seulement le gent laissé dans son sillage, les messages des Autres. Disparus. Même pas une empreinte à suivre dans la mousse reformée.Faire des jeux de regard dans ce monde désuet, des jeux sans partenaire, des morceaux de reflets à tapisser le sol.Beaucoup d’espace creux. Le vide à expirer dans nos pas que les feuilles ont marqué.Ne plus savoir ce qu’est ce visage qui toise nos odeurs musquées.Asphalte qui suinte par ses pores, collant de solitude pour dévorer la surface, effacer les bords toute la terre qui ploie, s’effondre sur elle même et tout à l’intérieur, ingérer nos carcasses.Cherche le soleil, en couvrir sa peau, une peau tellement lisse qu’il devient difficile de faire ployer ses muscles.
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